Décoration militaire récompensant l'octroi d'une citation pour conduite excepetionnelle.
En savoir +Les fleurs de deuils rendent un dernier hommage aux defunts, que leur caractère figé rend éternel.
En savoir +Une pièce gravée et une palme symbolisant la victoire et le souvenir de ceux qui ne sont pas revenu.
En savoir +C'est une distinction honorifique symbolisant la gloire de celui qui la reçoit
En savoir +Composition reprenant les armoiries française, avec des drapeaux, un faisceau de licteur et des palmes.
En savoir +C'est une décoration militaire attribuée pour récompenser l'octroi d'une citation par le commandement militaire pour conduite exceptionnelle au cours de guerre.
Durant la Première Guerre mondiale, le besoin de créer une récompense pour les combattants s'est fait sentir très rapidement. Il existait bien la « citation à l'ordre du jour », mais ce n'était qu'un témoignage écrit, dans les communiqués, les états de service et le livret militaire. Cette décoration administrative devait laisser place à un signe distinctif clair et visible, qui permettait au chef de décorer les plus vaillants de ses soldats sur les lieux même des combats.
Le 4 février 1915, Émile Driant présente et soutient devant l'Assemblée nationale, le discours :
« Créons un ordre récompensant la valeur militaire, mais en lui donnant un nom bref qui sonne clairement et qui, à lui seul, exclut la faveur de l'ancienneté. On l'appellera la Croix de guerre, ce sera une croix de bronze clair, à quatre branches, surmontée d'une couronne de lauriers, et suspendue à un ruban vert uni, le vert de la médaille de 1870-1871, débarrassé des rayures noires qui symbolisaient le deuil de l'autre siècle. »
Après la présentation de plusieurs projets, c'est au sculpteur Paul-Albert Bartholomé qu'est dû le modèle définitif. Le Sénat adopte le ruban vert rompu par de fines rayures rouges, associant le symbole du sang versé à celui de l'espérance et rappelant fâcheusement celui de la médaille de Sainte-Hélène donnée aux vieux grognards du Premier Empire.
« La Croix de guerre instituée par la loi du 8 avril 1915 est en bronze florentin du modèle de 37 mm, à quatre branches, deux épées croisées. Le centre représente à l'avers une tête de République au bonnet phrygien ornée d'une couronne de lauriers avec en exergue « République française ». Il porte au revers l'inscription 1914-1915 »(Art. 1er du décret du 23 avril 1915)
Cette inscription sera par la suite modifiée et la Croix de guerre portera successivement les suivantes : 1914-1916, 1914-1917, 1914-1918.
Ruban : vert avec liseré rouge à chaque bord et comptant cinq branches rouges verticales de 1,5 mm. Origine du ruban : Le ruban de la Croix de guerre de 1914-1918 est celui de la médaille de Sainte-Hélène2. Napoléon III récompensait, grâce à elle, les vétérans de l'armée du Premier Empire. Il existait des variantes, par exemple la IVe Armée proposait le port d'une étoile rouge3 pour citation en cas de blessure donc le décret d'application du 23 avril 1915 fixe les distinctions entre les différents niveaux des citations : Étoiles Citation à l'ordre du régiment : bronze Citation à l'ordre de la brigade : bronze Citation à l'ordre de la division : argent Citation à l'ordre du corps d'armée : vermeil Palme Citation à l'ordre de l'armée : bronze 5 citations à l'ordre de l'armée : argent
C'est une décoration militaire attribuée pour récompenser l'octroi d'une citation par le commandement militaire pour conduite exceptionnelle au cours de guerre.
Durant la Première Guerre mondiale, le besoin de créer une récompense pour les combattants s'est fait sentir très rapidement. Il existait bien la « citation à l'ordre du jour », mais ce n'était qu'un témoignage écrit, dans les communiqués, les états de service et le livret militaire. Cette décoration administrative devait laisser place à un signe distinctif clair et visible, qui permettait au chef de décorer les plus vaillants de ses soldats sur les lieux même des combats.
Le 4 février 1915, Émile Driant présente et soutient devant l'Assemblée nationale, le discours :
« Créons un ordre récompensant la valeur militaire, mais en lui donnant un nom bref qui sonne clairement et qui, à lui seul, exclut la faveur de l'ancienneté. On l'appellera la Croix de guerre, ce sera une croix de bronze clair, à quatre branches, surmontée d'une couronne de lauriers, et suspendue à un ruban vert uni, le vert de la médaille de 1870-1871, débarrassé des rayures noires qui symbolisaient le deuil de l'autre siècle. »
Après la présentation de plusieurs projets, c'est au sculpteur Paul-Albert Bartholomé qu'est dû le modèle définitif. Le Sénat adopte le ruban vert rompu par de fines rayures rouges, associant le symbole du sang versé à celui de l'espérance et rappelant fâcheusement celui de la médaille de Sainte-Hélène donnée aux vieux grognards du Premier Empire.
« La Croix de guerre instituée par la loi du 8 avril 1915 est en bronze florentin du modèle de 37 mm, à quatre branches, deux épées croisées. Le centre représente à l'avers une tête de République au bonnet phrygien ornée d'une couronne de lauriers avec en exergue « République française ». Il porte au revers l'inscription 1914-1915 »(Art. 1er du décret du 23 avril 1915)
Cette inscription sera par la suite modifiée et la Croix de guerre portera successivement les suivantes : 1914-1916, 1914-1917, 1914-1918.
Ruban : vert avec liseré rouge à chaque bord et comptant cinq branches rouges verticales de 1,5 mm. Origine du ruban : Le ruban de la Croix de guerre de 1914-1918 est celui de la médaille de Sainte-Hélène2. Napoléon III récompensait, grâce à elle, les vétérans de l'armée du Premier Empire. Il existait des variantes, par exemple la IVe Armée proposait le port d'une étoile rouge3 pour citation en cas de blessure donc le décret d'application du 23 avril 1915 fixe les distinctions entre les différents niveaux des citations : Étoiles Citation à l'ordre du régiment : bronze Citation à l'ordre de la brigade : bronze Citation à l'ordre de la division : argent Citation à l'ordre du corps d'armée : vermeil Palme Citation à l'ordre de l'armée : bronze 5 citations à l'ordre de l'armée : argent
C'est une décoration militaire attribuée pour récompenser l'octroi d'une citation par le commandement militaire pour conduite exceptionnelle au cours de guerre.
Durant la Première Guerre mondiale, le besoin de créer une récompense pour les combattants s'est fait sentir très rapidement. Il existait bien la « citation à l'ordre du jour », mais ce n'était qu'un témoignage écrit, dans les communiqués, les états de service et le livret militaire. Cette décoration administrative devait laisser place à un signe distinctif clair et visible, qui permettait au chef de décorer les plus vaillants de ses soldats sur les lieux même des combats.
Le 4 février 1915, Émile Driant présente et soutient devant l'Assemblée nationale, le discours :
« Créons un ordre récompensant la valeur militaire, mais en lui donnant un nom bref qui sonne clairement et qui, à lui seul, exclut la faveur de l'ancienneté. On l'appellera la Croix de guerre, ce sera une croix de bronze clair, à quatre branches, surmontée d'une couronne de lauriers, et suspendue à un ruban vert uni, le vert de la médaille de 1870-1871, débarrassé des rayures noires qui symbolisaient le deuil de l'autre siècle. »
Après la présentation de plusieurs projets, c'est au sculpteur Paul-Albert Bartholomé qu'est dû le modèle définitif. Le Sénat adopte le ruban vert rompu par de fines rayures rouges, associant le symbole du sang versé à celui de l'espérance et rappelant fâcheusement celui de la médaille de Sainte-Hélène donnée aux vieux grognards du Premier Empire.
« La Croix de guerre instituée par la loi du 8 avril 1915 est en bronze florentin du modèle de 37 mm, à quatre branches, deux épées croisées. Le centre représente à l'avers une tête de République au bonnet phrygien ornée d'une couronne de lauriers avec en exergue « République française ». Il porte au revers l'inscription 1914-1915 »(Art. 1er du décret du 23 avril 1915)
Cette inscription sera par la suite modifiée et la Croix de guerre portera successivement les suivantes : 1914-1916, 1914-1917, 1914-1918.
Ruban : vert avec liseré rouge à chaque bord et comptant cinq branches rouges verticales de 1,5 mm. Origine du ruban : Le ruban de la Croix de guerre de 1914-1918 est celui de la médaille de Sainte-Hélène2. Napoléon III récompensait, grâce à elle, les vétérans de l'armée du Premier Empire. Il existait des variantes, par exemple la IVe Armée proposait le port d'une étoile rouge3 pour citation en cas de blessure donc le décret d'application du 23 avril 1915 fixe les distinctions entre les différents niveaux des citations : Étoiles Citation à l'ordre du régiment : bronze Citation à l'ordre de la brigade : bronze Citation à l'ordre de la division : argent Citation à l'ordre du corps d'armée : vermeil Palme Citation à l'ordre de l'armée : bronze 5 citations à l'ordre de l'armée : argent
La couronne triomphale (en latin : corona triumphalis), également appelée couronne de laurier (latin : laurea insignis) est une distinction honorifique symbolisant la gloire de celui qui la reçoit.
Cet organisme végétal possède une caractéristique commune avec le sapin ou l'épicéa ou le houx : il demeure vert en hiver. Cette caractéristique a été prise en compte pour faire de cette plante un symbole d'immortalité ; la Lune, selon les Chinois, contiendrait un laurier et un immortel. En Grèce, cet arbuste dédié à Apollon représentait l'immortalité acquise par la victoire, ainsi que les conditions mêmes de la victoire : la sagesse unie à l'héroïsme. D'où l'origine de la couronne de laurier qui ceignait la tête des héros, des génies et des sages. Toujours en rapport avec Apollon, la Pythie et les devins mâchaient ou brûlaient du laurier pour Apollon, afin d'attirer ses facultés divinatoires, et ceux qui recevaient de la Pythie une divination favorable retournaient chez eux avec une couronne de laurier.